tag:blogger.com,1999:blog-57884560680045368462024-03-19T04:50:08.055+01:00SukinanihongoPour les amoureux du Japon et du japonaisLilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.comBlogger293125tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-42747826636344775552018-04-26T14:18:00.001+02:002018-04-26T14:18:33.327+02:00Hyakunin isshu, poème n° 100 : 百敷や
Le Hyakunin isshu s'achève sur un poème de l'empereur Juntoku (順徳院), 84e empereur du Japon et 3e fils de Gotoba, auteur du poème 99. Juntoku a soutenu son père dans sa tentative de rébellion contre le shôgun et de restauration du pouvoir impérial. Il a ensuite connu 20 ans d'exil sur l'île de Sado. Ce poème (Shokugosenshû, n° 1205), composé avant ces événements (1216), n'en déplore pas moins Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-75001467644598669772018-04-13T09:36:00.000+02:002018-04-13T09:36:00.065+02:00Hyakunin isshu, poème n° 99 : 人も愛し
Le poète du jour est l'empereur Go-Toba (後鳥羽). Sa tentative de restaurer le pouvoir impérial en se soulevant contre le bakufu de Kamakura, à la mort de Minamoto no Yoritomo, fut un échec et lui valut de mourir en exil. Néanmoins, ses années de règne, comme empereur puis comme empereur retiré, l'ont conduit, pour relever le prestige de la cour, à valoriser de nombreux aspects de la culture Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-88016773162436736642018-04-04T16:11:00.002+02:002018-04-04T16:11:36.383+02:00Hyakunin isshu, poème n° 98 : 風そよぐ
Voici un poème d'été aux saveurs automnales de Juni'i Fujiwara no Ietaka (従二位藤原家隆), co-compilateur Shin Kokinshu et élève de Shunzei (poème 83). D'après la note qui le précède dans le Shin Chokusenshû (n°192), ce waka a été composé pour orner l'un des panneaux d'un paravent représentant les activités des douze mois de l'année. Il illustrait le mois de juin.
風そよぐ
ならの小川の
夕暮は
みそぎぞ夏の
しるしなりLilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-31576581128387596102018-03-23T09:24:00.001+01:002018-03-23T09:24:38.800+01:00Hyakunin isshu, poème n° 97 : 来ぬ人を
Enfin, le voilà, le poème de Teika ! Pour ceux qui l'auraient oublié, je rappelle que c'est Fujiwara no Sadaie (藤原定家), ou Teika, qui a rassemblé les cent poèmes du Hyakunin Isshu. Ce poète émérite, fils de Shunzei, compilateur en chef du Shin Kokinshû et du Shin Chokusenshû, est aussi un grand critique et philologue. Il a joué à ce titre un rôle déterminant dans l'histoire de la littérature Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-5353364235885058632018-03-14T10:40:00.002+01:002018-03-14T10:40:54.084+01:00Hyakunin isshu, poème n° 96 : 花さそふ
Saionji no Kintsune (西園寺公経), fondateur de la branche Saionji des Fujiwara, apparaît dans le Hyakunin isshu sous le titre de Nyûdô (moine novice) Saki no Daijou Daijin (ancien grand chancelier). Beau-frère de Teika, sa poésie est fort bien représentée dans le Shin Koshinshû et le Shin Chokusenshû. C'est dans cette dernière anthologie que figure ce poème (n° 1054) plutôt mélancolique, voire Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-27661847827725498792018-03-07T10:49:00.001+01:002018-03-07T10:49:28.431+01:00Hyakunin isshu, poème n° 95 : おほけなく
Nous allons aujourd'hui étudier un poème d'un genre peu représenté dans le Hyakunin isshu, puisqu'il s'agit d'un poème bouddhique, le seul de sa catégorie dans cette anthologie (les anthologies impériales en comportent bien d'autres). L'auteur, Jien (慈円), a occupé les plus hautes fonctions au sein du Enryaku-ji, d'où son titre de 前大僧正 "ancien grand recteur" dans le Hyakunin Isshu. Le Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-63787754718742555482018-02-22T12:52:00.000+01:002018-02-22T12:52:12.364+01:00Hyakunin isshu, poème n° 94 : み吉野の
Contemporain de Teika, notre poète du jour, le conseiller Masatsune (参議雅経) a participé avec lui à la compilation du ShinKokinshû, où l'on trouve d'ailleurs ce poème automnal (n° 483), inspiré d'un poème de Korenori (1).
み吉野の
山の秋風
さ夜更けて
ふるさと寒く
衣打つなり
みよしのの やまのあきかぜ さよふけて ふるさとさむく ころもうつなり
み吉野の : み (御) est un préfixe honorifique, qui se rapporte souvent aux dieux ou à l'empereur, mais Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-35301308267592615882018-02-13T10:44:00.001+01:002018-02-13T10:44:36.284+01:00Hyakunin isshu, poème n° 93 : 世の中は
Troisième shogun de l'ère Kamakura et dernier rejeton du fondateur Minamoto no Yoritomo, Minamoto no Sanetomo (源実朝), ou Kamakura no Udaijin, est (déjà !) dépossédé de tout pouvoir par les Hojo. Craignant à juste titre pour sa vie (il meurt assassiné en 1219), il se réfugie dans la poésie, en prenant Teika pour maître. Dans le Shin Chokusenshû, ce poème est classé parmi les poèmes de voyages (Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-77988479243474924872018-01-31T14:51:00.002+01:002022-05-21T18:31:02.516+02:00KanjiMix : 港 et 選, 表, 麦 et 素Comme je l'ai expliqué dans des pages désormais fort anciennes, la base pour retenir des kanji, c'est de les décomposer en éléments faisant sens - quand c'est possible - et de réunir ces éléments dans sa mémoire par une phrase, une image mentale, etc, en rapport ou non avec l'étymologie, selon que cette dernière est opérationnelle ou pas. Et lorsque on confond deux kanji, la solution est de les Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-7102166081008713712018-01-24T10:53:00.000+01:002018-01-24T10:53:48.699+01:00Hyakunin isshu, poème n° 92 : わが袖は
Notre poétesse du jour, Nijô-In no Sanuki (二条院讃岐), qui doit son nom à son service chez l'empereur Nijô, fut avec la princesse Shokushi (poème 89), la principale figure féminine de la poésie de son époque. D'après la notice qui précède le poème dans le Senzaishû (n° 760), ces vers ont été composés sur le thème "l'amour semblable à un roc", en s'inspirant d'un poème d'Izumi Shikibu, dont Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-47456440469620915882018-01-17T10:26:00.000+01:002018-01-17T10:26:01.293+01:00Hyakunin isshu, poème n° 91 : きりぎりす
Voici un poème de Fujiwara no Yoshitsune (藤原良経), qui apparaît dans le recueil sous son titre de Go Kyôgoku Sesshô Saki no Daijô Daijin, 後京極摂政前太政大臣. Poète prolixe et fort bien représenté dans les anthologies impériales, proche de Teika et Shunzei, Yoshitsune est aussi l'auteur de la préface du Shin Kokinshû, où figure d'ailleurs ce waka (n° 518). Même si le poème est rattaché à l'automne, Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-82366893510608836922018-01-09T18:24:00.002+01:002018-01-09T18:24:49.782+01:00Hyakunin isshu, poème n° 90 : 見せばやな
Voici un poème d'amour écrit pour un concours par Inpumon-In no Daifu (ou Tayû) (殷富門院大輔), disciple de Shun'e (poème 85). La poétesse surenchérit ici sur un poème plus ancien (1) de Minamoto no Shigeyuki (源重之, poème 48). Ce procédé stylistique consistant à composer une variation sur un poème antérieur, relativement fréquent, est appelé honkadori (本歌取). Par ailleurs, ces vers figurent égalementLilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-1726846672043741302017-12-20T09:40:00.000+01:002017-12-20T09:40:19.914+01:00Hyakunin isshu, poème n° 89 : 玉の緒よ
Nouveau poème d'amour féminin, de Shokushi (ou Shikishi) Naishinnô (式子内親王), disciple de Shunzei (poème 83) et fille de l'empereur Go Shirakawa. Le Shin Kokinshû (n° 1034) indique que ces vers ont été composés sur le très classique thème de l'amour caché.
玉の緒よ
絶えなば絶えね
ながらへば
忍ぶることの
弱りもぞする
(たまのをよ たえなばたえね ながらえば しのぶることの よわりもぞする)
玉の緒よ : 玉, perle, 緒, fil, の relie les deux. Cette Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-55986240057802140342017-12-06T10:45:00.001+01:002017-12-06T10:45:37.373+01:00Hyakunin isshu : poème n° 88 : 難波江の
Retour aux poèmes d'amour avec ces vers de Kôkamon-in no Bettô (皇嘉門院別当), une poétesse de la fin de l'époque Heian. Ce waka
truffé de subtils jeux de mots figure également dans le Senzaishû (n° 807). Il a été composé sur le thème "rencontre amoureuse dans une
auberge lors d'un voyage".
難波江の蘆のかりねのひとよゆゑみをつくしてや恋ひわたるべき
なにわえの あしのかりねの ひとよゆえ みをつくしてや こいわたるべき
難波江の : 難波江, la fameuse Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-72110463626554205432017-11-29T10:30:00.000+01:002017-11-29T13:39:39.794+01:00Hyakunin isshu, poème n° 87 : 村雨の
Voici un poème automnal de Jakuren (寂蓮法師), moine poète, comme Saigyô, l'auteur du poème précédent. Jakuren était le neveu de Shunzei, et contribua avec Teika à la compilation du Shin Kokinshû, où figure d'ailleurs ce waka (n° 491). Même si l'automne est associé à la solitude dans la poésie classique, j'y vois plutôt une contemplation apaisée :
村雨の
露もまだひぬ
真木の葉に
霧立ちのぼる
秋の夕暮れ
むらさめの つゆもLilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-45106865077852261432017-11-22T10:57:00.002+01:002017-11-29T10:35:20.480+01:00 Hyakunin isshu, poème n° 86 : 嘆けとて
Saigyô (西行法師, le moine Saigyô) est sans doute le poète classique le plus renommé : mieux représenté que quiconque dans le Shin Kokinshû, il devient après une cinquantaine d'années de pérégrinations l'image même de l'ascète errant sur les chemins, précédant en cela Bashô, qui le considérait comme l'un de ses maîtres. Son anthologie de poèmes, le Sankashû, a été partiellement traduite en Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-45353824811771900132017-11-09T14:27:00.000+01:002017-11-09T14:27:52.292+01:00Hyakunin isshu, poème n° 85 : 夜もすがら
Après une courte pause, voici le grand retour de l'amour, avec ce poème de Shun'e Hôshi (俊恵法師, le maître de la loi Shun'e). Shun'e était le fils de Minamonoto no Toshiyori et fut le maître de Kamo no Chômei, qui rapporte nombre de ses propos dans le Mumyô Shô (Notes sans titre, excellente traduction publiée chez le Bruit du temps). Si l'auteur est bien un homme, il adopte dans sa composition Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-45646004281180874742017-10-25T09:52:00.000+02:002017-10-25T09:52:13.367+02:00Hyakunin isshu, poème n° 84 : 長らへば
Fujiwara no Kiyosuke Ason (藤原清輔朝臣), comme son père Akisuke, est un poète reconnu. Il compila pour l'empereur Nijô une anthologie qui ne put être validée en raison du décès de son commanditaire.
Ce waka, qui figure également dans le Shin Kokinshû (n° 1843), est aussi mélancolique que le poème 83 (Shunzei), peut-être pour les mêmes raisons, quoi que l'on n'en sache pas grand-chose apparemment. Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-82946369532249409932017-10-18T10:52:00.001+02:002017-10-18T10:52:24.285+02:00Yudan suru na ! : l'origine du mot 油断油断するな! Ne baisse pas ta garde ! Tous les amateurs d'anime/manga en général, et de shônen en particulier, ont déjà entendu/lu cette expression invitant le héros à rester vigilant face à l'ennemi. 油断 (ゆだん)、c'est la négligence, l'imprudence, le laisser-aller, bref, quelque chose de hautement condamnable pour un japonais (tel qu'on se les représente, du moins...). D'où l'expression 油断大敵 (ゆだんたいてき), laLilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-21881106497580461322017-10-11T10:51:00.000+02:002017-10-11T10:51:37.994+02:00Hyakunin isshu, poème n° 83 : 世の中よ
@WikimediaCommons
Voici un poème quelque peu mélancolique de Fujiwara no Toshinari (藤原俊成), père de Teika, également connu sous le nom Shunzei (qui n'est qu'une seconde lecture de 俊成). Poète et théoricien majeur, il est l'auteur d'un traité de poétique et le compilateur de la 7e anthologie impériale, le Senzai-shû.
Shunzei vit à l'époque de la guerre de Genpei 源平. Outre le lot de misères Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-17929404513998470882017-10-04T10:58:00.004+02:002017-10-04T10:58:55.687+02:00Hyakunin isshu, poème n° 82 : 思ひわび
On ne sait si ce poème de Fujiwara no Atsuyori (藤原敦頼), alias Dôin Hôshi (maître de la loi Dô-in、道因法師) a été composé sur la base d'une situation réelle ou s'il s'agit tout simplement d'un sujet de concours. Dans le Senzaishû, il est néanmoins classé parmi les poèmes d'amour (n° 817).
思ひわび
さても命は
あるものを
憂きにたへぬは
涙なりけり
(おもいわび さてもいのちは あるものを うきにたえぬは なみだなりけり)
思ひわび : 思ひわび Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-56704846529104919322017-09-20T11:12:00.000+02:002017-09-20T11:12:27.638+02:00Hyakunin isshu, poème n° 81 : ほととぎす
Voici un poème de Tokudaiji Sanesada (後徳大実定), également connu sous le titre de Tokudaiji Sadaijin (後徳大寺左大臣) puisqu'il fut ministre de la gauche (左大臣). Ces vers, publiés dans le Senzaishû (n° 161), ont été composé sur le thème "entendre le coucou au petit matin", ce qui implique l'idée d'une nuit passée à attendre le premier chant de cet oiseau, associé au début de l'été (dans le calendrier Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-174828747608168362017-09-13T10:41:00.002+02:002017-09-13T10:41:52.238+02:00Hyakunin isshu, poème n° 80 : 長からむ
Taikenmon In no Horikawa (待賢門院堀河), comme en leur temps Sei Shônagon ou Murasaki Shikibu, était une poétesse de cour au service d'une impératrice, en l'occurence Fujiwara no Tamako, également appelée Taikenmon In. Ce waka, publié dans le Senzaishû (n° 802), faisait partie d'une séquence de cent poèmes d'amour. Certains voient dans ce poème un "morning after" - pour reprendre l'expression du Pr.Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-2441359370444374032017-09-06T09:33:00.000+02:002017-09-06T09:33:27.122+02:00Etymologie des kanjis : les jours de la semaineAprès les chiffres, je vous propose à nouveau un bref retour sur les kanjis les plus élémentaires, avec les caractères servant à écrire les jours de la semaine.
Commençons par le jour du soleil, le dimanche. L'étymologie de 日 est très simple puisqu'il s'agit d'un kanji pictographique (象形), c'est-à-dire d'une représentation schématisée du soleil, qui a évolué jusqu'à la forme actuelle, comme vousLilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5788456068004536846.post-58274333517944256762017-08-23T10:52:00.000+02:002017-08-23T10:52:00.042+02:00Hyakunin isshu, poème n° 79 : 秋風に
Voici un poème automnal de Fujiwara no Akisuke alias 左京大夫顕輔 (Sakyô no Daibu (préfet de la ville gauche/ouest) Akisuke). Poète renommé, très bien représenté dans le Kin'yôshû, il se vit confier la compilation de la sixième anthologie impériale (Shikashû). Quant à ce waka, il figure dans le Shin Kokinshû (n°413), où l'on apprend qu'il faisait partie d'une séquence de 100 poèmes sur le même Lilihttp://www.blogger.com/profile/00839952909933560399noreply@blogger.com0