J'ai eu par deux fois la chance d'aller au Japon. Comme j'aime me souvenir de ces voyages déjà lointains (2006 et 2009), je vais entamer une petite série sur mes villes préférées. Commençons par Nagasaki (長崎), avec une présentation en deux volets. Tout d'abord, un peu d'histoire.
Église d'Oura à Nagasaki |
Si le pays tout entier se ferme aux échanges avec l'Occident (鎖国, littéralement, "pays cadenassé"), Nagasaki reste le seul endroit où des étrangers ont le droit de séjourner, à condition de rester confinés dans un minuscule territoire, Dejima, relié à la ville par un pont. Cette île artificielle, aujourd'hui englobée dans la ville, est alors réservée aux Hollandais, qui préfèrent le commerce à la religion. Lorsque le Japon rouvre ses portes au XIXe siècle, sous la menace américaine, Nagasaki devient un port de première importance. De nombreux occidentaux s'y installent et on trouve aujourd'hui encore de magnifiques demeures, uniques au Japon.
Hypocentre de l'explosion. |
Après la guerre, la ville se reconstruit autour d'un port florissant. Malgré le bombardement, elle garde bon nombre de quartiers historiques, ce qui n'est pas si fréquent au Japon (en dehors des temples). Je tacherai de vous donner la prochaine fois un aperçu de ce que l'on peut y voir.
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