Je vous ai déjà parlé de Takamatsu (高松) et Kinashi (鬼無). Lors de notre séjour là-bas, nous avons fait un saut à Kotohira (琴平), réputée pour son important complexe de temples, Kompira-san. Tout comme Takamatsu, Kotohira est plus ou moins ignorée des touristes occidentaux, faute de temps sans doute. C'est pourtant l'un des plus beaux souvenirs de notre 2e voyage au Japon.
La vue sur la vallée depuis le plus haut temple de Kompira-san |
La ville est accessible en train depuis Takamatsu. Une fois à la gare, une bonne paire de pieds suffit pour tout visiter, mais il va falloir faire quelques efforts, parce que ça grimpe. Si vous voyagez l'été, prévoyez une ambiance torride, rafraîchie seulement par les grands arbres et le chant omniprésent des cigales.
Kompira-san
Comme je l'ai déjà dit, il y a à Korohira un grand complexe shinto. Passées quelques ruelles très commerçantes à la Mont Saint Michel, on arrive dans l'enceinte religieuse. Là, c'est parti pour l'ascension de temple en temple, 1368 marches à gravir, heureusement ombragées par une belle forêt, comme on n'en trouve qu'autour des lieux de prière (du moins en zone urbanisée).
Parmi les temples, citons l'Omote shoin, où l'on peut voir de magnifiques fusuma et un jardin comme je les aime.
Un autre temple abrite des expositions : au programme lors de notre passage, d'impressionnantes photos d'insectes, qui nous ont incité à regarder différemment ces petites bêtes pendant le reste de notre voyage (et aujourd'hui encore). Le temple principal est assez imposant, avec de belles galeries en bois et un arbre monumental.
Au sommet, un dernier temple, plus petit, dont les portes ouvertes nous ont permis d'observer la cérémonie shinto qui s'y déroulait. Un culte auquel on ne comprend rien paraît toujours un peu étrange et prête à sourire. Nous avons néanmoins gardé notre sérieux lorsque le prêtre a agité sa baguette magique (onusa).
Le théâtre de Kabuki
Ce magnifique théâtre à l'ancienne, dont nous n'avons pas vu d'équivalent ailleurs, a constitué une agréable surprise. Nous avons suivi la visite guidée qu'un vieux monsieur faisait pour 3 jeunes japonais. Il a essayé de nous dire çà et là quelques mots dans un anglais incompréhensible, effort d'autant plus méritoire qu'il n'était absolument pas aidé par les plus jeunes, peu communicatifs (pas envie peut-être, ou crainte de ne pas bien parler anglais ?).
Les spectateurs s'assoient sur les tatamis, les groupes de places sont délimitées par des poutres |
Même si mon japonais était malheureusement assez indigent à cette époque, nous avons assez bien compris les explications passionnantes que donnait notre cicérone sur les trucages et éclairages à l"ancienne encore en usage ici. Sans cet aimable guide improvisé, nous n'aurions rien su de tous ces mystères. ありがとうございました。
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